Il ne fait pas une thèse de ta réponse, te dis simplement (et à sa façon) que oui ; oui ce jour arrivera mais que pour y arriver il faudra beaucoup de temps et de patience. Et tu sais que dans cette aventure il sera là pour t’aider malgré sa position de petit-frère de ton -maintenant ex- mari. Car il a toujours était là, et tu es certaine qu’il le sera encore longtemps.

« Merci Abell. » dis-tu à nouveau, cette fois pour une toute autre raison.

Tu sais que Camille sera là, Oliver aussi. Tes amis, tes collègues et tes élèves te feront également du bien. Tu peux y arriver Octavia.

Tu vas y arriver.

« Oh super ! C’est quand même plus agréable j’imagine de l’avoir pour noël, histoire de voir son grand sourire quand il va ouvrir tous ses cadeaux. Tu le gâtes tellement tous les ans, je suis sûre qu’il sait même plus quoi faire avec la tonne de choses qu’il a ! » dis-tu avec un léger rire, celui après la tempête.

Tu parles mais tu n’es pas la mieux placée… Car à défaut de pouvoir enfanter et offrir des cadeaux au tiens, tu les fais à Oliver… Et tu es certaine qu’il n’a jamais manqué de rien, même encore aujourd’hui où les désirs changent chaque année.

Et petit baiser sur ton front qui te fait sourire,
ça réchauffe un peu ton cœur…

« Je veux bien oui. » lui réponds-tu. « Je ne veux pas rentrer tout de suite… Trop de trucs qui ramènent aux mauvaises choses à la maison. »