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Félix Jørgensen
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Félix Jørgensen




Tu l’attends de pied ferme.

Tu aurais bien goûté gratuitement à ses charmes, mais les plantes savent se faire désirer. Les billets ont étaient posés bien gentiment sur la table lorsqu’elle eu fini de s’occuper de toi. Plusieurs fois tu l’as croisé, quelques fois tu as profité des gracieuses vertues de ses lèvres, t’offrant un magnifique tableau sur sa chevelure blonde.

Elle a besoin d’argent,
T’as besoin de te faire sucer.

Le deal est plutôt simple.

Et de temps en temps, quand ça vous prend, il est simplement question de partager un simple moment de détente autour de quelques cachets ou d’un sachet de cocaïne. Vous discutez une heure, deux heures, vous consommez ; puis vous profitez de ce que la défonce vous offre avant de séparer vos chemins jusqu’à la prochaine fois.

Elle est la brebis galeuse du troupeau.
Et tu la prendras avec plaisir dans le creux de ta main.

Ce soir est un de ces soirs. Elle t’a partagé son envie, tu lui ouvres volontiers ta porte pour faire ça à deux. Dans ces moments-là c’est elle qui te tend l’argent. T’achètes pour toi, tu peux acheter pour deux. Faveur offerte, toujours plaisant de se défoncer en bonne compagnie, autant mental que physique. Alors t’es prêt à l’accueillir, t’es resté habillé de façon correcte sans en faire de trop. Un jogging et un t-shirt, ouais, t’es habillé quoi.

Ta main se saisit de la poignée,
Et tu lui ouvres, grand sourire au visage.

« Jewell, mon cœur ! » dis-tu, plein d'entrain.
« Je t’en prie, entre. Fais comme chez toi. »

Et referme rapidement la porte derrière elle.
À clef.

« Comment vas-tu en cette si belle soirée ? »




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P. Jewell O'Doherty
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P. Jewell O'Doherty



how you like that?
Les semaines sont dures depuis que l’étoile a cessé de briller, que je ne suis devenue que l’ombre de moi-même. Celle que je pensais être mon amie m’a jeté sous les rails dès qu’elle en a eu l’occasion, c’est moi qui aie ramassé les pots cassés, qui suit passée devant le tribunal. Je ne pourrais jamais lui pardonner de m’avoir fait porter le chapeau, elle est loin l’époque des scènes remplies, de ceux qui chantaient avec moi. Il y a eu le cabaret, c’était déjà une première descente vers l’enfer, je n’ai jamais eu honte de me montrer, mais certains se pensaient tout permis.
C’est à cette même période que je l’ai rencontré, Félix, ça n’a jamais vraiment été plus pareil depuis. A bat les soucis quand il me fait goûter aux pilules et à la poudre blanche. Le cerveau se tait, les horreurs du passé, les remords – ce que je fais aujourd’hui – tout ça s’efface. Elle est loin l’époque du moulin rouge, où je pouvais m’offrir moi-même ce luxe, maintenant j’ai besoin de lui. Sans un seul onyx en poche, je n’ai pourtant pas pu me permettre d’abandonner l’idée d’avoir mon fixe du soir.
Je lui ai envoyé un message dans la matinée pour lui dire que je passerais bien ce soir, quand bien même je sais que je n’ai rien pour le payer. Celle qui m’offre un toit récupère presque tout ce que je touche ; elle m’a déjà proposé de passer à la vitesse supérieure pour que je ne me retrouve pas fauchée, mais je n’arrive pas à l’admettre. Je suis ruinée et la seule chose qui m’obsède, c’est de sentir le vent de liberté, de laisser planer les doutes dans un monde auquel je n’appartiens plus. Céder à la tentation de perdre l’esprit, de le libérer de ses chaînes.

Il fait nuit noire, je n’ai toujours pas trouvé comment le payer, alors je vais essayer de jouer sur nos glorieuses années de collaboration pour qu’il me fasse crédit pour cette fois. Ça m’obligera pourtant à faire plus, plus les semaines passent et plus je me demande s’il ne faudrait pas que j’accepte la proposition de la madone. Il ne faut pas longtemps au brun pour ouvrir la porte, toujours apprêté comme un rien, mais ça fait son charme, on va dire.
Le grand brûlé me lance un grand sourire, se targue de me rappeler ce petit surnom que j’ai fini par détester. Mon cœur, ma chérie, princesse, tous ces petits mots d’affections que mes clients usent pour me nommer ; répugnant de leurs bouches, mais ça ne fait plus grand bien même quand ça sort d’un ami. Je crois que c’est ce qu’on est devenu avec le temps, Félix et moi, même si je continue de lui soutirer de l’argent quand il veut jouer avec moi. Ça n’est pas contre lui, je ne peux pas faire sans, tout simplement. Il m’adresse des politesses, comme à son habitude, avec ce sourire qui ne dit pas que de jolis mots. La porte se referme aussitôt que je suis à l’intérieur, j’entends le verrou se déclencher, avec lui ça paraît quand même moins bizarre. Je ne suis pas censée repartir avant un moment.

— C’est la merde, comme d’habitude, et toi ?

Le brun n’est pas quelqu’un de doux, mais il sait tout de même se faire apprécier quand il n’est pas un parfait connard. Dans le fond, je l’apprécie et ça m’intéresse sincèrement d’avoir de ses nouvelles, même si elles changent rarement de celles de la semaine d’avant. Je ne me fais pas prier pour installer mon sac et mes fesses sur son canapé, la boule au ventre de ce que je suis prête à lui demander.

— Il y a eu un contretemps… Ma gorge se noue, difficile d’articuler la suite, ça sort si faible qu’on n’entend presque pas. Je n’ai pas de quoi payer…
(c) chaton de la lune



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Félix Jørgensen
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Félix Jørgensen




C’est pas une demeure de luxe, mais c’est plus que convaincant pour un mec qui passe la plupart de son temps à l’atelier. Ta seule compagnie est celle des macchabés et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne sont pas très bavards, recevoir sur le peu de temps libre que tu as est toujours un petit plaisir. Jewell c’est le haut du panier, c’est une belle pomme rouge, toujours prête à briller mais jamais choisie pour être mangée. Elle est gentille, elle est agréable, ce n’est jamais gâché de discuter avec elle.

Elle s’installe sur ton canapé.
Tu prends une bouteille d’eau et des verres dans ta cuisine.

« Toujours bien quand tu es dans mon champs de vision, je ne m’en cache jamais. »

Tu n’auras pas le temps de lui demander pourquoi ses sourcils sont froncés, elle te devance, l’air perdue et la queue entre les jambes.

Tu ne réponds pas tout de suite.
Mais tu t’arrêtes de faire ce que tu faisais.

Qu’elle est mignonne quand elle se noie.

Puis t’approche d’elle, place les verres et l’eau sur ta table basse, t’affale à ton tour sur ton divan. Oh tu sais Félix, tu sais comme c’est compliqué pour elle. Tu connais son histoire, ses déboires ; sa chute dont elle n’a pas totalement terminé la descente. Inconsciemment tu y a participé, lui offrant un échappatoire aux idées noires et aux nombreux problèmes qu’elle rencontre. Au rideau qui s’est fermé, à ce qu’elle s’inflige pour continuer de manger, de s’abriter. Consciemment, tu as donc continué. Car comment lui refuser ?
Tu les reconnais ces pupilles, cette façon de demander. Tu reconnais le manque, le besoin. T’es passé par là toi aussi il y a longtemps, tu y passes encore toujours de temps à autre, mais tu sais réguler ta consommation pour ne pas en être totalement dépendant.

Elle va trouver comment te payer, tu le sais.

Tu fouilles dans tes poches, attrape un sachet de poudre assez gros pour deux. Assez gros pour une seule soirée. Il tombe lourdement sur la table, tu t’enfonces confortablement dans les coussins, bras ouverts sur le dossier.

« Pourquoi tu parles des choses qui fâchent à peine arrivée Jewell. Raconte-moi plutôt ta journée ? Qu’as-tu pensé de la météo, des gens dans la rue… J’sais pas, un truc croustillant à raconter ? »

Tu la regardes, ta main se pose contre ta tempe, tu lui souris.

« Honneur aux dames. »




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P. Jewell O'Doherty
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P. Jewell O'Doherty



how you like that?
Félix est sympa outre mesure, quand on apprend un peu à le connaître et qu’on passe la majeure partie de son temps à être défoncée ou entre ses jambes. Il ne réclame pas grand-chose et dans le fond il a toujours été accueillant, c’est lui qui m’a fait découvrir comment calmer mes terreurs, faire disparaître la vie que je mène dans les tréfonds de la nuit, dans les cachets ou quoi qu’il puisse avoir à portée de main. Le brun sait y faire quand il s’agit de s’amuser, ça fait un moment que je le connais, qu’il m’a raconté ce dont il a été fait ; pourquoi il est comme il est aujourd’hui.
La vie est mal foutue, mais on s’est trouvé un peu par hasard, lui aussi a vécu une trahison qui a ruiné ce qu’il aimait. Ça n’est pas pareil, chacun a vécu sa chute à son échelle, quand bien même il a su m’aider quand je commençais à couler, encore aujourd’hui alors que je suis au plus bas ; la seule chose dont j’ai besoin c’est de pouvoir prendre une pause et il est le seul en qui j’ai assez confiance pour ça. Il s’amuse, joue avec des compliments qui ne m’amusent malheureusement plus vraiment. Les jolis noms, les remarques affectueuses, je ne supporte plus tout ça, plus depuis que ça a un arrière-goût salé dans la bouche.

Je ne réponds pas, à sa blague bien trop angoissée par l’idée de lui dire que je n’ai pas un rond, mais que j’ai besoin qu’il me dépanne quand même ; sans quoi je ne pourrais pas tenir à la journée de demain, à ce qui m’attend le reste de ma vie tant que je ne sors pas de cet enfer. Je soupire longuement après lui avoir dit les choses, je le vois s’arrêter quelques instants dans ce qu’il fait, mais il ne répond pas, reprends ce qu’il faisait comme si de rien n’était. Il dépose des verres sur la table basse, me rejoint dans le canapé, comprenant totalement où je voulais en venir.
Il jette la liberté sur la table comme si de rien n’était, fais mine que ça n’est pas quelque chose d’important, comme si ça n’était pas une somme que je lui devais. Je ne sais pas trop comment le prendre, mais il m’invite à me servir. J’en ai besoin, donc je ne me fais pas prier, ouvre la table basse pour en sortir un vieux CD d’Imagine Dragons qu’il avait cru bon de garder, une paille en fer et une carte de fidélité d’un restaurant qui a fermé depuis belle lurette. Le premier jet dans les narines me donne déjà l’impression que plus rien n’est impossible, tout semble si paisible, même le canapé a un goût de coton. Mon partenaire lui, ne change pas, mais l’ambiance semble bien moins pesante.

— Tu sais aussi bien que moi qu’il n’y a rien de plus que d’habitude. Un long soupir sort d’entre mes lippes, alors que mon regard se dirige vers mon hôte du soir. Je te paierais, c’est promis.

J’oublie de lui dire que je n’ai absolument aucune idée de comment je vais réussir à faire de quoi payer les frais habituels du Sweet Play, la dose de la semaine prochaine et celle d’aujourd’hui. Je n’arrive déjà pas à joindre les deux bouts aujourd’hui et je me sens incapable de faire plus que ce que je fais déjà. Les clients ne sont pas si répugnants, la maestra fait en sorte qu’on ne soit pas malmenée, mais je ne supporte pas cette situation.
Je m’applique à lui préparer sa propre ligne, s’il m’autorise à consommer sans me dire quoi que ce soit, je peux au moins lui accorder ça. C’est le minimum, après tout. Une fois fait, je range mon téléphone dans mon sac, dépose ce dernier par terre pour m’installer un peu mieux sur le canapé, après avoir retiré les talons qui me détruisent les pieds depuis des heures.

— Et toi, le taf ?
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Félix Jørgensen
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Félix Jørgensen




Dans toute sa splendeur, dans sa grâce déchue, elle fait le nécessaire pour se servir dans ce que tu viens de proposer. Elles tombent bien bas ces stars, aussi vite éclairées d’un projecteur qu’elles se retrouvent sur un canapé miteux à sniffer ce qu’un mec peut bien trouver sur le marché tout en demandant crédit. C’est moche la vie, tu en sais quelque chose à un différent niveau, mais tu as connu aussi ; tu connais encore maintenant. C’est dur de regarder un miroir.

Tu fais mine de bouder à sa réponse. Évidemment qu’elle n’a rien à dire, sa vie est un désastre et son boulot un nid a connards, dans ces cas là autant ne rien dire. Elle ajoute quand même qu’elle te paiera. Que c’est une promesse.

« Je n’en doute pas une seconde. » lui réponds-tu lorsqu’elle te regarde. Ses yeux sont souples, les tiens malicieux. Bien entendu tu sais. Tu sais comment elle peut te payer, tout de suite. Ça ne serait pas la première fois, il n’y aurait juste pas d’argent sur la table cette fois-ci. « Les promesses sont faites pour êtres tenues Jewell, tu n’oserais pas promettre quelque chose que tu ne peux pas donner. »

Elle n’oserait pas,
Pas avec toi, non.

Tu sais qu’elle n’a pas d’argent.
Elle sait que tu sais.

Maintenant allongée,
ses cheveux tombent en cascade sur tes coussins
tu t’en saisis doucement d’une mèche
l’enroule entre tes doigts.

Ça serait quand même dommage qu’elle ose.

Tu ris doucement à sa question. « Et bien écoute, j’aurais beaucoup de détails à donner là-dessus, mais je doute que tu ai envie de savoir l’état de certains de mes clients du jour. Pas très glamour, pas très romantique. » lances-tu avant de poser ton regard sur la ligne qu’elle t’a préparée. « Au moins les miens gardent le silence cela dit. »

Tu hésites.
Tu hésites car tu sais ce que tu veux.

Rien qu’encore un peu, tu aimerais garder le contrôle sur toi. La laisser planer pendant que tu gardes encore les pieds sur terre, au cas où. Parce-que le doute plane toujours quand vous êtes dans la même pièce, parce que le corps de la blonde est un terrain de jeu que tu te languis de fouler à chaque instant.

« C’est comment là-haut ? »




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P. Jewell O'Doherty
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P. Jewell O'Doherty



how you like that?
Ça n’est pas toujours simple avec lui, mais il sait être arrangeant quand il veut, ce soir a l'air de faire partie de ces fois-là. Il me lance le sachet de poudre, m'invite à me servir sans demander mon reste, alors je ne me pose pas de question, fais exploser mes narines comme mon cerveau, plus rien n'a d'importance maintenant que le canapé semble être fait de coton, les murs doux comme du satin. Rien ne fait sens, mais tout est beau dans ce monde, même mon partenaire paraît agréable ; il est probablement l'un des types peu fréquentables le plus rassurants que je connaisse.
Avec les années, on en a appris sur l'autre, même s'il a toujours paru plus évasif que moi, je n'ai pas posé de question, j'ai compris que ça valait mieux. Ça n’a jamais été très bavard entre nous, c'est comme ça que ça marche, on sait que c'est naze d'un côté comme de l'autre. Je ne me fais pas prier pour lui promettre que je saurais le payer, quand bien même je ne sais pas comment faire. Il dit me faire confiance, même si son ton ne démontre pas la même chose. Oui, j'oublie parfois qu'il sait tout de ma situation, qu'il n'a aucun doute sur le fait que je n'ai aucun de le payer. Alors j'angoisse doucement de ne pas savoir ce qui lui passe par la tête, mais chaque chose en son temps, hoche simplement la tête comme réponse.
La deuxième ligne blanche est tracée pour lui, je me glisse sur le canapé, profite de la descente, tombe sans aucun mal dans le recoin paisible de mon esprit. Je lui demande bêtement comment se passe le travail, il ironise sur ce qu'il fait, parce que ça n’est pas aisé non plus ce qu'il fait, que c'est loin d'être glamour, la pique sur ce qui me permet de me payer un toit, j'aurais pu m'en passer, mais je ne dis rien ; trop absorbée par les vices de la blanche.

— J'oubliais, c'est vrai. Les morts ne parlent pas…

Je soupire doucement, ma tête tombe lourdement sur l'accoudoir, je le vois laisser de côté son rail pour l'instant, me demande comment cela se passe. D'habitude il ne dit rien, c'est inhabituel, mais je n'y réfléchis pas plus que ça. Le doigt qui s'enroule dans mes cheveux me surprend un peu, il n'est pas tactile, pas quand il n'a pas autre chose derrière la tête.
Avec lui, ça parait moins étrange, parce qu'on se connaît depuis longtemps, j'imagine ; peut-être parce que j'ai l'esprit complètement ailleurs, difficile à dire. Je me laisse faire, tombe délicatement dans les bras de l'euphorie, le monde des bisounours, là où il n'y a pas de soucis. Ce n'est pas le pire, je sais que je sortirais d'ici en un seul morceau quand je suis avec lui, avec quelques haut-le-cœur, peut-être.

— C'est pas mal, ouais. Rejoins-moi, tu verras c'est sympa ici.

Sans m'en rendre compte, je tapote doucement le bord du canapé, les yeux déjà un peu embrumés, complètement dilatés, papillonnant dans sa direction. J'ai besoin d'une pause, mais je n'ai aucune chance de payer ça autrement ; je sais qu'il ne dira pas non, il en a autant envie que ça m'énerve. Pourtant il faut ce qu'il faut et ce n'est pas avec lui que c'est répugnant à faire. Si j'avais un autre moyen, je ne le ferais pas payer, la vie est ainsi.

— Je sais pas où trouver l'argent Félix, mais… Je ferme les yeux, m'efforce de sortir les mots de ma bouche. Ce soir, je suis à toi, laisse-moi juste oublier. S'il te plaît…
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Félix Jørgensen
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Félix Jørgensen




Une agréable vue, celle de la blonde qui sombre petit à petit dans les méandres de l’oubli, l’utopie éphémère que procure vos consommations. C’est désolant de la voir aussi dans le fond, évidemment tu as connu la gloire qui l’a faisait briller, tu as l’occasion d’observer son rêve, sa vie d’antan. Ouais, désolant. Tu n’as pas eu le choix que de la connaître à son plus bas, résiliée à surmonter les obstacles ou à se les prendre en plein dans la gueule. Au choix. Et en même temps, l’aurais-tu rencontrer autrement ? Pas vraiment. Elle pourrait faire mieux, elle n’a pas l’air de le savoir ; ou pas la capacité.

Surement pas la capacité.
Ni la force.

« Ça a ses avantages tu peux t’en douter. Pas de blah blah, pas d’hypocrisie, pas de gémissement écoeurant. » rigoles-tu.

Une vue imprenable, ouais.

Et finalement, elle te l’avoue. Une promesse que tu as vu venir de loin, celle qu’elle aurait pu briser, celle qui allait l’enfoncer encore un peu plus dans la merde. C’est pas ton problème. Évidemment t'aurais préféré la thune, mais tu t’y retrouves dans les deux cas, tu gagnes bien ta vie ce n’est pas ça qui fera un trou dans ton budget.

« Allons-bon. Tu me vexes… » dis-tu en attrapant son bras. Tu la ramènes à toi avec douceur, soucieux de ne pas briser son rêve éveillé. Enfin tu laisses sa tête reposée sur tes cuisses, enfonce plus profondément ta main dans ses cheveux -y défait quelques nœuds en même temps- et la regarde. « Tu dis ça comme si c’était une plaie de faire l’amour avec moi. »

Tu fais mine d’être réellement vexé tout en gardant ton sourire ; intéressé de la suite des évènements. À peine arrivée l’offre est déjà sur la table, posée convenablement sur un joli plateau doré, tu en as de la chance. Tu ne te feras pas prier, mais tel un carnivore tu aimes jouer avec ta nourriture ; et surtout avec elle. Lentement tu te frayes un chemin vers la fin de son chemisier, glisse tes doigts sous celui-ci pour effleurer sa peau.

Oh non,
Tu ne te feras pas prier.

Tu as presque tout goûter d’elle, plus ne sera jamais de refus et jusqu’à maintenant elle n’a jamais refusé. T’es du genre à prendre plus que ce que l’on t’offre, chaque pièce supplémentaire que tu gagnes n’est qu’une de moins vers le trésor ; et tu les prends toutes. Si elle ne s’en est pas rendu compte, aujourd’hui sera différent.

Tu baisses ton visage vers le sien, la surplombe de ton ombre.

« Tu penses que c’est suffisant comme paiement ? »




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P. Jewell O'Doherty
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P. Jewell O'Doherty



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On ne peut pas dire que Félix soit un bon gars, il prend ce qu’il veut, pas nécessairement quand on lui en a donné l’autorisation, mais il n’est pas un sale type pour autant. Je ne sais pas vraiment ce qui a fait qu’on s’est rapprochés, pour quelle raison j’ai pu lui déballer ma vie, mes déboires. J’avais probablement besoin de me vider la tête, faire disparaître le temps d’une discussion tous mes soucis. Je n’ai jamais attendu plus avec lui, je ne suis pas certaine qu’il aurait été à même de le faire et je ne le mérite plus depuis le temps. Mon heure est passée depuis plusieurs années maintenant, l’occasion de briller s’est déjà présentée, je l’ai attrapée quand il était temps, mais le rêve m’a été arraché des mains.
La tête dans le vague, je réponds bêtement à ce qu’il me dit, sans vraiment me rendre compte de la teneur de ses propos. Le monde paraît beau maintenant que le coin de paradis envahit le cerveau, brise les chaînes et envois les maux aux oubliettes ; ça ne dure jamais vraiment. Le crâne tombe sur le canapé, se laisse porter par les vagues de couleur et de douceur. Plus rien ne fait mal, plus rien n’est horrible ; ça fait du bien d’être ici. Il continue sa diatribe quand la chute n’a aucun impact, je finis par presque le supplier. J’essaie de rester honnête avec lui, parce que je ne pourrais probablement jamais le payer et d’une certaine manière, je n’ai pas pour ambition de me détacher de lui. Je me détache un peu de ce qu’il se passe, lance des mots que je ne pense pas pouvoir regretter, parce que j’en ai besoin et c’est le seul qui puisse me l’apporter. Quoi qu’il en coûte.

Il m’attrape par le bras, je le sens à peine faire, c’est la chaleur de ses cuisses qui m’ont fait me rendre compte de là où je suis. Félix est doux ce soir, vraiment doux, mais ça ne me déplaît pas, lui qui m’a tant habitué à être plus cru, ses mains pourtant viennent jouer avec mes cheveux. Un petit sourire idiot est né sur mes lèvres quand il a fait mine d’être vexé. Mes yeux se relèvent sur ses lippes, alors qu’il s’amuse à parler de nos ébats.

— L’amour, carrément ?

Je sens ses doigts remonter sous mon chemisier, délicatement ; il a toujours eu les mains baladeuses, le genre qu’on n’oublie pas, le genre qui nous fait dire des gros mots. Lentement, mais sûrement je tombe sous son toucher, bien trop habituée à la cruauté pour ne pas apprécier un peu de tendresse quand elle vient à ma porte. Il rapproche un peu plus son visage du mien, me glisse quelques mots qui me font frissonner, mes yeux se ferment, mes doigts s’activent à me dévêtir.

— Je ne sais pas Félix. Qu’est-ce que je vaux selon toi ? Ma main vient attraper sa seconde, la colle contre ma joue. Est-ce que c’est assez ?
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Félix Jørgensen
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Félix Jørgensen




Tu te demandes bien comment le monde a pu s’acharner sur une perle comme elle. Le mec qui arrivera à lui mettre le grappin dessus aura bien de la chance. Pas si fragile que ça, l’apparence chétive tant elle semble être courbée par le vent. Une femme frêle au fil des jours, tellement belle, si facile à briser de surcroît. C’est peut être une des raisons de pourquoi tu la gardes dans tes contacts, pourquoi tu es devenu ami avec elle. Tu aimes les petites choses fragiles, tout ce que tu peux avoir au creux de la main, prêt à fermer ta prise dessus.
Et ce qu’elle te répond te confirme que c’est aujourd’hui que ta main se referme sur elle, aujourd’hui tu en feras ce que tu veux. Car elle n’a pas le choix, elle est prisonnière de ta sentence, prisonnière de ce que tu peux lui offrir pour réussir à placer un pied devant l’autre, pour supporter les mecs qu’elle enchaîne.

Elle attrape ta main, la place sur sa joue.
Te demande ce qu’elle peut bien valoir.

Ta main reste, ton pouce se balade sur ses lèvres, exerce une légère pression dessus tout en les caressant. L’amour ? Un sujet assez sensible pour les deux, même si vos histoires ne sont pas les mêmes.

« T’as raison. » dis-tu finalement en appuyant ton pouce sur son autre joue, emprisonnant son visage dans ta main. « J’ai jamais su ce que c’est de faire l’amour et t’as sûrement oublié ce que c’est depuis longtemps non ? Je suis pas du genre à mettre du miel sur mes mots, alors on va plutôt dire que j’vais te baiser aujourd’hui encore. »

Les boutons de son chemiser ne font pas très long feu, ta main ira se faufiler sous son bonnet pour attraper un sein sans aucune douceur, sentant la pointe de sa chair contre ta peau.

« Plus grand chose. Mais t’en fais pas, ce qu’il reste devrait suffire à payer ta conso du jour. » lui dis-tu, écrasant ton souffle contre ses lèvres avant d’y glisser les tiennes, encore une fois sans préparation préalable. Non, tu ne sais pas ce que c’est de faire l’amour. Tu as cru, pendant longtemps. Bercé d’illusions par ton ancien petit ami avant qu’il te trahisse et t’enlève la seule chose assez précieuse en ce monde pour penser à le quitter.

Alors tu as décidé d’être toi aussi de ce bois là, prendre sans chercher à comprendre. Tout ce qu’on te propose, tu prends, sans considération, sans attention envers autrui. Et c’est ce que tu fais avec Jewell depuis le début. Tu la vois se détruire de jours en jours, sombrer à chaque fois qu’elle vient chez toi récupérer son dû. Et tu trouves ça fascinant, Félix, de voir quelqu’un prendre le chemin qu’à l’époque tu as pris.




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P. Jewell O'Doherty
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P. Jewell O'Doherty



how you like that?
L’amour c’est étrange et pas facile à avoir comme à donner. Félix et moi n’en avons pas l’un pour l’autre, seulement un affect particulier, parce qu’il est le seul qui puisse m’apporter ma dose quotidienne pour survivre, que je lui offre ce qu’il désire en retour. Non, ça n’a jamais été glamour entre nous, pas qu’on ai volonté d’en arriver là, mais la question ne s’est pas posée. On se soutient comme on peut, il a écouté mes déboires, m’a laissé pleurer sur son épaule, quand bien même ça n’était pas ses affaires et qu’il n’en ai pas grand chose à faire. Aujourd’hui les larmes ne coulent plus. Le brun se moque des émotions, ne fonctionne plus que par instinct et ça m’arrange, parce qu’avec lui il n’y a pas de questions qui nous font douter, pas de long discours pendant lesquels mon esprit s’aventure dans des recoins que j’ai abandonné depuis longtemps.
C’est doux d’être sur ses cuisses, tellement plus que lorsque je me retrouve entre celles de n’importe qui. Avec lui ça n’est pas pareil, il n’y a pas de faux semblants, il ne me dit pas des mots doux pour me réconforter – ça ne ferait qu'empirer les choses – ses doigts qui jouent sur ma peau ne sont qu’une preuve parmi tant d’autres. Je ne l’entends plus me répondre lorsque je me moque de sa mine vexée et après que je lui ai demandé si mon corps suffirait à ce qu’il me laisse nager dans les nuages. Je m’inquiète un peu, mais son pouce vient jouer avec mes lèvres, finit par emprisonner mon visage entre ses mains alors que les mots coulent peu à peu de sa langue. Il est rude dans ses propos, comme toujours, n’a jamais fait dans la dentelle et même si cela vaut toujours mieux que l’hypocrisie, parfois j’aimerais qu’il se taise. Je ne cherche plus à ce qu’on me manipule avec respect ou avec tendresse, comme il le dit, les années ont rendus les contacts bien plus manichéens, on ne cherche plus à savoir ce qu’il peut se trouver derrière les apparences, on prend ce qui se trouve devant soi, souvent ça fait mal, c’est rarement bon. Difficile de trouver du plaisir dans ma situation, les hommes ne m’ont jamais fait que regretter mon statut, avec lui c’est différent, sans tendresse il sait pourtant s’y prendre comme il faut.

Sa main vient se loger entre ma peau et le sous-vêtement sans vergogne, quelques secondes à peine après que je me sois engagée sur cette voie, après que les boutons de mon chemisier n’aient fini par sauter un à un sous mes doigts. Il répond à ma question précédente, celle qui devait me faire pardonner de ne pas être à la hauteur, celle qui demandait à comparer mon être et l’affaire de quelques centaines d’onyx. Ce qu’il me dit ne m’étonne pas, je le savais déjà, la vie m’a retiré tout ce qui faisait de moi ce que j’étais, la joie de vivre, l’amour d’autrui, l'insouciance, je ne suis plus qu’une coquille vide, – un joli jouet pour ceux qui veulent y mettre le prix – une belle gueule qu’on ne veut plus entendre ou aimer.
Je me laisse bercer par ses lèvres qui viennent prendre les miennes brutalement, mais ça n’est pas mauvais. Je pourrais au moins me consoler de pouvoir passer la nuit au chaud, avec quelqu’un qui saura faire attention à moi tant que je lui en donnerais. Nul besoin de garder les esprits clairs quand il est dans les parages, après tout c’est pour ça que je le vois régulièrement.

— Merci Félix…

Je murmure doucement, les mains accrochées doucement sur son t-shirt, le regard toujours aussi vague, presque incertaine de ce qui est en train de se passer, alors que c’est pourtant évident. C’est moi qui lui ai proposé tout ça, après tout. Je n’avais pas le choix et plutôt lui que n’importe qui d’autre.
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Félix Jørgensen
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Félix Jørgensen




Tu n'as jamais rien eu de tendre en toi Félix. Et le pire dans tout ça c’est que la plupart du temps, les gens aiment ça. Tu ne penses pas que ça soit le cas de Jewell, non… Peu importe. Tu n’as pas à te sentir coupable de quelque chose que l’on te demande ; quelque chose qui te revient de droit pour tes précieux services. T’es clairement une enflure et le pire dans tout ça c’est qu’elle arrive à te remercier d’en être une.

Alors tu ne te fais pas prier,
prend ce qu’elle te donne : elle dans son entièreté.

Il n’y a aucune douceur dans ton deuxième baiser. Il n’y a d’ailleurs rien d’un baiser, simplement les bases de ce qu’il se prépare, le ton que tu vas donner à la soirée, le thème bien plus archaïque que vos derniers échanges de ce genre. Tu ne comptes pas la traiter avec tiédeur bien au contraire, elle te doit bien plus qu’elle ne le croit et, étonnamment, la détruire un petit plus a chaque fois a le don de t’exciter.

Alors ta main s’échappe, tu la relève assise sur tes cuisses, ta bouche toujours accrochée à la sienne. Ses jambes t’entourent mais c’est toi qui la dévore, cherche à l’imprégner de ton être, à l’écraser sous ton poids. Son haut glisse de ses épaules, libère la peau, ne laisse qu’un sous-vêtement à la dentelle allurante que tu t'empresses de soulever et, quittant son visage, la laisse respirer en attendant la suite.

« Je n'attends pas que tu acceptes poliment ce que je vais te faire. » souffles-tu avant de la pencher en arrière, la maintenant d’un bras dans son dos. Tes lèvres se perdent sur son ventre, ta langue s’y pose, trace un long et lent chemin vers sa poitrine ; se glisse sur sa cage thoracique sans toucher un seul sein, s’arrête à la base de son cou pour y dévier et se hisser jusqu’à son oreille.

« Tu vas t’offrir mieux que ça a moi, Jewell. » chuchotes-tu à son oreille. « Tu vas me supplier de te baiser, te plier en quatre pour que je t’écarte les cuisses. »

Un bout de peau entre tes dents, une marque d’appartenance qui ne l’est pas vraiment ; une main dans ses cheveux qui l’incite à descendre, à tomber au sol. Tu entends ses genoux heurter le sol, tu maintiens son regard, lui fait comprendre ce qui va suivre. Ton pouce caresse délicatement sa lèvre inférieure, joue avec… avant de la passer, d’écarter ses dents et de poser ce même pouce sur sa langue.

« Avant ça, fais ce que tu sais faire de mieux. »




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P. Jewell O'Doherty
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P. Jewell O'Doherty



how you like that?
Je fais des choix de merde dans ma vie, je le sais, je les regrette chaque jour qui passe, mais il est le seul à pouvoir m’apporter de quoi survivre quelques jours de plus. Je ne sais plus vraiment à quoi j’en suis réduite, je n’aurais jamais cru ça possible pourtant on y est aujourd’hui. Je le connais, d’habitude il me paie, ne s’en plaint jamais, il n’est pas comme les autres. Avec lui, pas d’écrin de douceur, simplement la réalité comme elle est, on ne peut pas la manquer en le regardant, en l’écoutant. Aucun faux semblant, la vérité nue, celle qui fait mal à entendre, mais qu’on accepte malgré tout. Je ne sais pas comment il fait, pour rendre tout ça si naturel, peut-être parce que je suis presque tout le temps dans un état second quand je m’occupe de lui.
Ce soir je vais devoir le servir, je lui ai dit que je serais à lui et je sais qu’il prend ça au pied de la lettre. Ses mains s’écrasent sur mes bras pour me ramener sur ses cuisses, ses lèvres dévorent les miennes, sans aucune affection, juste l’instinct primaire. Ma chemise ne fait pas long feu, déguerpit à ses pieds, alors qu’il se recule un peu plus pour admirer son repas du soir, languir de ses propres désirs, ceux que je vais devoir réaliser pour lui ce soir, ceux pour lesquels j’ai besoin d’éteindre mon cerveau. Il m’annonce que le jeu ne sera pas aussi doux que les fois précédentes, qu’il n’ira pas de mains mortes, évidemment tout est dit de manière crue, parce qu’il ne connaît que ça. Le brun e fait basculer en arrière pour mieux s’affairer à glisser ses lippes sur mon corps et remonter jusqu’à mon oreille pour terminer de m’expliquer les règles.

Je ne suis pas Jewell, la copine et cliente, non ce soir je suis à sa merci, je suis sa chose et c’est ce qu’il a l’intention de me faire comprendre. Ça ne m’étonne pas vraiment finalement, il a toujours été du genre à vouloir assoir son autorité, que je sois celle qui languisse alors qu’il aime ça plus que moi. C’est comme ça avec lui, il veut marquer son territoire, quand bien même ça n’est pas chasse gardée. Je ne me plains jamais vraiment quand on couche ensemble, parce que ça n’a jamais le goût de paradis, mais on s’amuse quand même, il sait y faire, mais ça ne deviendra jamais plus que du sexe. Il n’en a pas envie et moi non plus, c’est trop tard pour moi et je n’ai pas l’impression qu’il espère que ça lui arrive un jour.
Il ne met pas longtemps à me faire tomber du canapé, la main sur ma tête pour m’abaisser à hauteur de sa virilité emprisonnée, qui ne laisse pourtant aucun doute sur son excitation. Son pouce vient suggérer la suite dans ma bouche, laisse son doigt sur ma langue. Je connais la chanson, hoche doucement la tête en plongeant mes yeux dans les siens, referme mes lèvres sur son pouce, enroule ma langue autour de ce dernier. Pendant ce temps, mes mains s’activent déjà à libérer son attribut du tissu, enroule une main autour de la base de celui-ci.

— Je suis douée pour bien des choses.

Ça n’est pas ce que je sais faire de mieux, loin de là, mais c’est probablement ce qu’il préfère de ce que je peux lui donner, n’a jamais eu rien à redire. Je sais comment y faire quand il s’agit de ce genre de choses avec lui, donc je ne me fais pas prier, sans détourner mon regard, je retire son doigt pour prendre ce qu’il a à m'offrir. Plonge tête la première dans les vices et ce que cela peut bien dire. Mes mains se tiennent à ses jambes ouvertes pour garder l’équilibre sur mes genoux, joue de ma langue pour le titiller un peu plus. Il ne faut pas longtemps pour passer à la vitesse supérieure, car je sais à quel point il peut s’impatienter rapidement, ma tête se balance de haut en bas sur son pieu.
Ça ne lui plaît pas forcément toujours, mais l’air vient tôt ou tard par manquer, les reliefs marquant ma gorge à chaque assaut. Les larmes ont déjà commencé à s’accumuler au bord de mes yeux, à force de retenir ma respiration et de m’empaler sur lui de la sorte, mais il faut ce qu’il faut et ce n’est pas lui qui va se plaindre de mon maquillage qui fond sur mon visage. Dans ce genre de moments, ils n’aiment pas imaginer celle que je suis réellement, alors je leur sers celle qu’ils veulent que je sois, leur dire ce qu’ils veulent entendre.

— Fais-moi te supplier.
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Félix Jørgensen
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Félix Jørgensen




Tu es piètre humain, Félix. La raison ne fait pas partie de ton vocabulaire, l’empathie est à des années lumières de ton style de vie et tu prends ce qui ne t’es pas offert quitte à forcer pour l’avoir. Tu ne te poses pas trop de question sur qui tu es, ce que tu fais de ce que l’on t’a appris ; tes expériences, tes regrets. Si elles sont tristement ce que tu es aujourd’hui, tu les places loin derrière toi, emprisonne tout ce qui pourrait être le déclencheur d’un traumatisme, en fait quelque chose de puissant à utiliser contre le monde entier. Tu ne souffriras plus de ce qu’il t’es arrivé mais tu n’hésiteras pas à remuer le couteau dans les plaies des autres.

Et c’est dommage pour elle ; beau levé de soleil aux allures de pute, dommage qu’elle ne puisse pas faire comme toi. Dommage qu’elle n’arrive pas à passer à autre chose. Si les choses ne se décidaient qu’à l’envie, tu imagines aisément que le monde tournerait de façon différente. Si elle n’était pas autant en galère de thunes, peut-être -surement- que sa vie serait plus facile oui mais surtout, peut-être qu’elle aurait réussi à relancer sa vie sur une nouvelle note.

Un joli rayon oui, celui de la belle dont le visage se plie à tes paroles ; les lèvres de ce même visage qui emprisonnent ton pouce pour jouer avec. Et t’es pas difficile Félix, t’assumes pleinement que la blonde en face de toi t’excite.

Que chacun des traits de son visage te donne envie de la ravager.
Que sa voix au creux de ton oreille ne te garde jamais du plaisir de la souiller.

Sa bouche qui t’entoure est exquise, sa langue contre ta peau le meilleur des péchés ; ta main reste sur sa joue, tes yeux œillent la ligne de poudre toujours sur la table. Tu ne te fais pas prier, te penches en avant pendant qu’elle s’occupe de faire ce qu’elle a à faire ; car si tu as décidé que ce soir serait différent, alors il n’y avait pas à se retenir de quoi que ce soit. Tes paupières se ferment, ta peau frissonne, et ton corps retombe lourdement sur le dossier du canapé. Automatiquement tu la rejoins sur son nuage, un court instant près des cieux avant de retomber doucement vers plus terrien, bien que toujours au bord de l’extase…

Les boucles blondes sautillent,
le désir d’écraser son visage contre ton matelas ne fait que grimper.

Ta main revient à elle, déplace ses cheveux et les maintiens en arrière pour l’aider dans sa quête ; tu en profites pour ne pas en perdre une miette, pour capter chaque moment de difficulté, chaque instant où ses yeux se plissent sous la chaleur et la force qu’elle met pour te satisfaire. Oh bien sur tu la vois, cette trainée de noir qui commence à naitre à chacun de ses yeux et tu as hâte d’en faire plus… Hâte qu’elle se révulse dans les draps, hâte qu’elle se plie à toi, de sentir ses jambes trembler autour de toi et que sa voix retentit dans tout ton appartement.

C’est autre chose avec elle,
et c’est sûrement pour ça que tu mets du cœur à l’ouvrage
sans vraiment savoir si ce que tu lui fais lui plaît ou non.

La sensation te quitte, tu grognes doucement, comprend qu’elle ne pourrait pas aller plus loin et masque ça avec une phrase toute faite, celle qui te met au défi de tenir tes paroles. Une partie de toi sait qu’elle joue un jeu, l’autre aime à penser qu’elle aimerait que tu attaches ses poignée à la première chose venue et que tu la possèdes de la manière la plus brutale possible.

Évidemment le frontal n’est pas quelque chose qui s’associe à ton caractère. Ça te fait vibrer, tu adores, mais pour la seule bonne raison de pouvoir encore plus écraser la personne qui te tient tête. Alors toujours sans aucune douceur tu la ramènes à toi, son visage pas assez proche du tiens.

« Oh tu vas le faire. Mais avant dis-moi… » dis-tu, un air faussement intrigué ; plutôt assuré d’obtenir ce que tu cherches. Tu l’allonges sur ton canapé, balade tes mains sur son corps si poliment offert après t’être placé entre ses cuisses. Tu te penches sur elle, ne quitte plus sa peau, embrasse les rondeurs qui chavirent ta moralité.

« Qu’est ce qu’on ne t’a jamais fait Jewell ? Qu’est ce que ces connards n’ont jamais osé te faire, ou l’on si mal fait qu’ils t’en ont laissé un goût amer ? » souffles-tu alors que tes dents attrapent un téton que ta langue réchauffera ensuite. Perdu entre excitation et envie malsaine d’effacer ceux qui l'ont déjà touchés.

Cependant tu ne perds pas de temps, garde le contrôle sur la situation en glissant une main vers son short, y glisse tes doigts sur le bord de l’élastique pour y caresser la peau qui frissonne à ton passage. Tu croises un sous-vêtement qui ne sera en rien une barrière pour tes doigts qui arrivent à leur destination, ne se font pas prier pour à peine toucher son bouton, attendant ce qu’elle allait bien pouvoir répondre à une question pareille.




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P. Jewell O'Doherty
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P. Jewell O'Doherty



how you like that?
Ce n’est pas la première fois que ce scénario arrive, que mes mains plantées dans ses cuisses m’aident à m’enfoncer avec aisance dans son anatomie. Il n’est pas rare lors de nos échanges que le goût salé vienne s’imposer dans ma bouche, mais cette fois semble différent. Il y prend autant de plaisir que d’habitude, parce qu’il est simple de lui accorder ce qu’il désire dans ce registre et avec le temps, j’ai fini par comprendre ce qui lui fait du bien, même si ça n’est pas au goût de tous. Félix est un être assez simple dans ce registre, la tendresse ne fait pas partie des cartes avec lesquelles il aime jouer et parfois je me surprends à apprécier la manière dont il se comporte. Mes lèvres parcourent son membre, sa main vient agripper mes cheveux pour me donner son rythme, maintenant qu’il m’a rejoint sur mon petit nuage.
Les larmes finissent inexorablement par couler le long de mes joues, accompagnées par mon maquillage qui se fait la malle. Même si ça n’est pas le plus pratique, c’est malheureusement ce qui a tendance à exciter la majorité, voir les résultats de leur acharnement sur mon visage, la marque de la chute, alors je fais avec. Ça a au moins le mérite de me permettre de faire des économies, waterproof ça tient la route, mais ça coûte une blinde ; et ça ne rapporte pas plus.

Ça n’a pas la même saveur avec lui, mais ça ne change rien à qui je dois devenir pour qu’il se sente bien. Parfois il s’amuse avec moi, me laisse à peine le temps de reprendre mon souffle qu’il écrase de nouveau mon visage contre son bas-ventre. J’ai l’habitude qu’on se comporte comme si je n’étais qu’un jouet, après tout c’est ce qui fait mon charme selon eux. Jewell n’est qu’une façade qu’il rêve de briser en mille morceaux, pour tenir: jouer un rôle est important, celui rempli de confiance en soi, presque arrogante ; celle qui plie sans jamais casser.
Il s’amuse, pourtant cette fois est bien différente des autres, il ne se satisfera pas d’aussi peu, pas aujourd’hui que j’ai une dette envers lui. J’ai dit que j’étais à lui pour la soirée, qu’il n’a pas à être inquiété de ce qu’il veut me faire, parce que si c’est la seule manière pour que je puisse avoir ce qui me permet de ne pas complètement sombrer, alors je ferais ce qu’il faut. Je ne suis pas fière de ce que je suis devenue, mais ça ne veut pourtant pas dire que je devrais me laisser abattre, la reddition n’est pas une solution dans ce genre de situations.

Alors que le jeu commence à peine à devenir plus tendu que jamais, la machine s’arrête, laisse évacuer l’arrogance. S’il se satisfait de me faire supplier, je ne peux malheureusement pas appuyer cette démarche aussitôt, parce que ça serait trop simple, ça n’aura pas la même saveur pour lui. Je joue le jeu qu’on me dicte, lui montre juste assez de résistance pour qu’il y prenne goût. Évidemment, il rentre les pieds joints. Prévisible, mais satisfaisant de le voir faire, lorsqu’il ramène mon visage à quelques centimètres du sien, me remonte sur le canapé alors qu’il annonce qu’il tiendra parole. Il se glisse entre mes jambes et j’imagine sans mal ce qui adviendra par la suite, le scénario je le connais par cœur, bien trop habituée à le vivre chaque jour sans répit. Enfin si, il y a ces moments où ma tête ne fait plus qu’un avec le ciel, que les pensées s’évaporent, ou le poids des regrets n’existe plus.
Ses mains pourraient avoir bon goût, si seulement il n’alimentait pas mes cauchemars en me ramenant à la réalité le monde que je cherche à oublier pour cette soirée. Sa question n’est pas sans intérêt, bien que je n’en comprenne pas le sens.

— Je ne sais pas par où commencer.

Je soupire doucement, alors que ses mains brûlantes viennent caresser mon corps presque nu, glacial, que sa bouche vient réchauffer mon téton. Oh bon sang, oui, il y a des centaines de choses qui ont fini par perdre leur saveur avec le temps, mais le battoir se rapproche dangereusement de mon intimité, fait sauter les dernières barrières de ma promesse. Un petit gémissement sort de mes lippes alors qu’il finit par venir me titiller à mon tour. Ça en serait presque étonnant de sa part s’il n’avait pas fait comprendre que je serais celle qui baissera les armes en première, ce que j’ai déjà fait d’une certaine manière, mais ça ne lui suffit pas, jamais.

— Ça fait longtemps qu’on ne m’a pas laissé chanter…

Ironie du sort, je ne suis moi-même pas certaine de savoir ce dont je suis en train de parler.
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Félix Jørgensen
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Félix Jørgensen




Tu as connu pas mal de monde, il faut dire ce qui est, appelons un chat un chat. Dans ton cas ça serait plutôt un chien évidemment, tu te fais pas trop d’illusions et t’assumes pleinement le caractère affreux que tu t'es forgé au fil des années. Tu ne comptes plus le nombre de personnes ayant partagé un moment charnel avec toi, tu ne comptes plus le nombre de valeurs que tu as fait perdre à ces mêmes personnes. Jewell en fait évidemment partie bien qu’elle ne soit vraiment pas la première. C’est plus facile d’obtenir ce qu’on veut quand en face de toi les principes sont aux ras des pâquerettes, que le mental est mis de côté par dépit ; tu l’as compris depuis bien longtemps.

Avoir la blonde dans tes mains est un jeu que tu apprécie énormément ; encore plus quand c’est gracieusement offert plutôt que contre quelques billets. Techniquement tu lui donnes sa dose contre ça, mais au prix où t’achètes ça, avec tes contacts, ce n’est pas toi le perdant. Elle n’a pas besoin de savoir, elle veut juste planer, toi ça t’arrange bien.
Alors t’en profite, elle qui s’offre à toi plus que jamais, elle et son penchant caché pour la soumission. Triste chose à dire qu’elle connaît bien son métier, sait se faire désirer et donner ce que son partenaire du moment souhaite avoir ou posséder. Mais tu as appris à la connaître et tu es certain, au fond, qu’il y a une réelle part de vérité dans sa résignation. Et ce ne sont pas des suçons que tu laisses lorsque tu quittes son sein, mais bien des morsures. Au diable la retenue ; plus que d’habitude aujourd’hui tu veux qu’elle ressente tout, qu’elle se révulse, qu’elle hurle ton prénom à en perdre la voix.

Finalement tes doigts se perdent en elle alors qu’elle te répond. Bien que toujours occupé à marquer la peau de sa poitrine et de son ventre, tu l’écoutes attentivement, toujours à l'affût d’un nouvel argument pour la faire plier à toi. Ton autre main s’empare de son bas pendant que tu joues avec elle, le retire et lui laisse uniquement son sous-vêtement dans lequel tes doigts s'affairent.

« C’est regrettable. » souffles-tu contre la peau de son ventre avant d’à nouveau y laisser glisser ta langue, traçant un chemin lent et sinueux vers son visage. « Ça te manque de chanter pour une audience ? » lui dis-tu lèvres contre les siennes pendant que tes doigts usent de chaque parcelle de son entre-jambe.

Tu sais pertinemment que ce n’est que le début de la torture que tu vas lui infliger, que tu lui prépares bien plus pour qu’elle te supplie sincèrement de la prendre, mais tu sais également que c’est à double-tranchant et que toi aussi dans peu de temps, tu n’attendras que ça. Que plus tu attends, plus tu seras brusque le moment venu.




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